Les régimes restrictifs - Clinique médicale privée AdmedicaLe problème de surpoids qui touche plusieurs personnes et les options souvent choisies pour corriger le problème nous poussent à évaluer l’impact des régimes alimentaires, surtout les régimes qui restreignent grandement les calories. Ces régimes fonctionnent souvent de façon spectaculaire à court terme, mais le gain de poids à l’arrêt démontre qu’ils ne fonctionnent pas à long terme.

Résistance du corps face à la perte de poids

La résistance du corps face à la perte de poids est un élément qui influence les différentes hormones sécrétées par l’être humain. Les mécanismes compensatoires déclenchés par la privation vont ainsi contribuer à augmenter la faim via la ghrénine (hormone qui stimule la faim sécrétée par l’estomac) et réduire l’efficacité de la leptine (hormones de la satiété). Suite à un régime, la majorité des individus auront plus faim et celle-ci sera plus difficile à calmer. Le système de régulation faim/satiété se débalance, la faim augmente de façon permanente même si le régime est terminé. De plus, lors d’un régime, le métabolisme basal tend à ralentir car le corps perçoit un état de famine et cherche à préserver l’énergie vitale. Ces éléments favorisent ainsi le gain rapide de poids à l’arrêt du régime.

Manger mieux, bouger davantage

Chez les personnes avec un surplus de poids, on note souvent une résistance à la leptine, le corps ne perçoit plus les signaux de satiété. Pour améliorer la sensibilité à la leptine, il est bon d’éviter la nourriture industrielle transformée et certains sucres plus dommageables (dont le fructose), de manger plus de fibres solubles et de protéines de qualité, de dormir davantage et de faire de l’exercice. En faisant de l’activité physique, on améliore aussi la sérotonine, hormone qui participe à la satiété, et on réduit le cortisol, cette hormone de stress qui stimule aussi la faim.

Il est clair qu’il faut continuer de viser une réduction du poids corporel d’environ 5 à 10 % et de le faire d’une façon très lente. Cette perte de poids peut en effet induire une réduction de 30% du tissus adipeux viscéral. Elle réduit le risque de diabète, de maladie cardiaque, d’hypertension. Elle améliore le contrôle de l’apnée du sommeil et réduit l’incapacité ou les douleurs articulaires; une réduction de poids de 500g entraine une réduction de la charge compressive sur les articulations de 2 kg donc 4 fois supérieure!

Viser le long terme

Une modification des habitudes alimentaires et physiques, même si elles n’entraînent pas la perte de poids escomptée, aura quand même un effet bénéfique sur la santé. Il est parfois préférable et plus réaliste de viser le maintien du poids à long terme et d’empêcher le gain de poids naturel qui a tendance à se produire avec les années. Il est important d’éviter de tomber dans le piège des régimes restrictifs qui laissent des séquelles à long terme. Visez plutôt un équilibre entre ce que vous mangez et ce que vous dépensez. Une nutritionniste peut vous accompagner dans l’évaluation de vos besoins nutritionnels et vous apprendre à faire de meilleurs choix.

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Dre Annie Demers